Les 7 chakras et leurs significations
La plus ancienne mention connue des chakras se trouve dans la Brahma Upanisad et la Yogatattva Upanisad écrits entre 1500 et 500 ans av. J.-C.
Médecine traditionnelle chinoise
- Le premier chakra (Muladhara) ou "chakra racine" : situé entre l'anus et le scrotum. Il est en lien avec le métabolisme, le système lymphatique, la vessie et les glandes surrénales.
- Le deuxième chakra (Svadhishthana) ou "chakra sacré" : il est en lien avec les reins, l’appareil reproducteur, les intestins et le système immunitaire. Il régit l’activité des ovaires et des testicules (les gonades).
- Le troisième chakra (Manipura) ou "chakra du plexus solaire" : il est relié au pancréas. Il aurait une action sur le foie et la vésicule biliaire ainsi que sur le système digestif (estomac).
- Le quatrième chakra (Anahata) ou "chakra du cœur" : il est en lien avec le cœur, le système circulatoire les poumons et le thymus. Le lien avec le thymus est considéré comme important avec les enfants car cette glande s’atrophie rapidement avec l’âge, il a pour fonction la production des lymphocytes au début de la vie.
- Le cinquième chakra (Vishuddha) ou "chakra de la gorge" : c'est le centre du système respiratoire, en lien avec le fonctionnement de la glande thyroïde. Il est considéré important pour le fonctionnement du cou, de la voix et des mains.
- Le sixième chakra (Ajna) ou "chakra du troisième œil" : il est en lien avec l’hypophyse, et soutient la fonction des yeux et du système nerveux, il est le siège de l'intuition.
- Le septième chakra (Sahasrara) ou "chakra couronne" : il est en lien avec la glande pinéale (épiphyse). Son action porte sur l’activité du cortex cérébral, il a une action importante sur la circulation de l’énergie dans le corps et sur les activités intellectuelles, la concentration et la mémoire. Il harmonise l’énergie yang du corps.
Occidentalisation du mythe
Dans les années 60 ces croyances philosophiques, tout d'abord issues de l'hindouisme, ont largement été reprises pas le mouvement New Age. Considéré comme une tentative de "réenchantement du monde" face à la crise des idéologies et au refus de la croissance industrielle et du consumérisme, le New Age fait partie du phénomène global des nouveaux mouvements religieux, tout en se fondant sur des éléments doctrinaux antérieurs. Ce retour à la spiritualité se caractérise par un approfondissement du sentiment religieux ou encore par le sentiment d'une quête intérieure, hors de toute structure historiquement constituée.
Ces courants du New Age présents dans certains milieux écologistes ont développé des théories Gaïa. Théories selon lesquelles les êtres vivants ont une influence sur la totalité de la planète sur laquelle ils se trouvent. L'écosphère a développé une autorégulation (point non contesté même hors hypothèse Gaïa) et l'existence de chaque être vivant est alors supposée régulée au profit de l'ensemble de l'écosphère (hypothèse proprement Gaïa). Ce système autorégulé constitué par la totalité des êtres vivants (biomasse) et du non vivants (roches et minéraux) possède des mécanismes internes pouvant le faire considérer comme un être vivant à part entière. Celui-ci est nommé par convention Gaïa par allusion à la déesse mère grecque.
Naissance de la lithothérapie
Des théories Gaïa est naturellement née la lithothérapie : une pratique de médecine non conventionnelle basée sur la croyance en un pouvoir qu'auraient certains cristaux ou certaines roches au contact ou à proximité de l'être humain. Selon ce crédo, les cristaux émettraient une "énergie" singulière qui aurait le pouvoir d'améliorer la condition physique ou le bien-être psychique d'une personne. Il n'existe aucune preuve scientifique de l'efficacité de cette pratique ou de l'existence même d'une énergie spécifique aux minéraux. La lithothérapie est donc considérée comme une pseudoscience pour laquelle les études scientifiques ne montrent aucun effet supérieur à l'effet placebo.