Qu'est-ce que la transparence en minéralogie ?
Transparence : définition
La lumière est toujours plus ou moins absorbée lors de la traversée d'un solide minéral ou organique. Pour quantifier l'absorption lumineuse par les minéraux, on dispose le minéral à tester sur le trajet allant d'un objet à une source lumineuse. En fonction de la quantité de lumière absorbée par le minéral on dit que celui-ci est :
Transparent : les contours de l'objet observé à travers le minéral sont nettement dessinés. L'absorption lumineuse est alors minimal et on peut lire au travers du matériau nettement.
Semi-transparent : les contours de l'objet observé à travers le minéral sont dessiné en discontinu, on peut lire partiellement certaines lettre d'un texte.
Translucide : la lumière traverse le minéral sans qu'il soit possible de discerner l'objet situé derrière. L'absorption lumineuse est alors faible à forte, ce qui correspond au cas le plus répandu dans le règne minéral.
Semi-translucide : la lumière traverse partiellement le minéral sans qu'il soit possible de discerner l'objet qui est placé derrière.
Opaque : aucune lumière ne parvient à traverser le minéral. L'absorption est théoriquement totale. Cette opacité reste relative dans la mesure où aucune substance n'est parfaitement opaque car il suffit d'amincir suffisament un minéral "opaque" pour le rendre translucide. Dans la pratique on considère qu'un minéral est opaque lorsque les plus fines esquilles absorbent la totalité de la lumière, c'est le cas de la majorité des sulfures, des métaux natifs et de la plupart des oxydes.