PICROPHARMACOLITE
Classe : Sulfates, chromates, molybdates
Sous-classe : Arséniates hydratés
Système cristallin : Triclinique
Chimie : Ca4Mg(AsO4)2(HAsO4)2 11H2O
Abondance : Peu fréquent
La picropharmacolite est le plus commun des arséniates calco-magnésiens. Elle se forme par oxydation de minéraux primaires d'arsenic, principalement l'arsenic natif et la löllingite, mais aussi le réalgar, dans la partie supérieure des gisements. Son nom vient du grec pikros (amer) et pharmakon (remède, poison), en référence au goût du minéral et à sa teneur en arsenic. La picropharmacolite est commune en efflorescence néoformées dans les anciens travaux miniers où elle compose des aigrettes et des sphérules ou des oursins de cristaux aciculaires blanc (parfois rose lorsqu'elle présente des traces de cobalt) jusqu'à 2 cm, fréquemment associés à la pharmacolite. C'est un minéral fortement hydraté qui perd facilement son eau en atmosphère sèche.
Photo principale : Picropharmacolite de Giftgrube mine, Ste-Marie-aux-Mines, Haut-Rhin, France © William Peraud
La picropharmacolite dans le Monde
Les macles et cristallisations spéciales
Pas de macle connues pour cette espèce minérale.
Les faux et traitements
Pas de faux répertorié pour cette espèce minérale.
Dureté : 1 à 2
Densité : 2,55 à 2,64
Cassure : Fibreuse à micacée
Trace : Blanche
TP : Translucide
IR : 1,556 à 1,585
Biréfringence : 0,021
Caractère optique : Biaxe +
Pléochroïsme : Aucun
Fluorescence : Aucune
Solubilité : -
Magnétisme : Aucun
Radioactivité : Aucune