SAINFELDITE
Classe : Phosphates, arséniates, vanadates
Sous-classe : Arséniates hydratés
Système cristallin : Monoclinique
Chimie : Ca5(AsO4)2(AsO3OH)2 4H2O
Abondance : Très rare
La sainfeldite a été décrite en 1963 sur des échantillons provenant du célèbre filon de Gabe-Gottes, dans l'ancienne mine d'argent, cuivre et arsenic de Ste-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin, France). C'est un des arséniates calciques néoformés de la zone d'oxydation des filons à arsenic ; ces arséniates cristallisent en abondance dans les vieux travaux miniers par suite de l'oxydation à l'air des sulfures primaires d'arsenic (arsénopyrite, löllingite). Elle a été nommée ainsi en l'honneur du géologue et minéralogiste Paul Sainfeld, Conservateur du Musée de Minéralogie de l'Ecole des Mines de Paris. La sainfeldite forme des rosettes millimétriques, constituées d'assemblages de cristaux transparents en prismes allongés selon [001], souvent associées à la picropharmacolite et à l'arsenic natif. Elle est généralement incolore mais prend une belle couleur rose lorsqu'elle contient des traces de cobalt. Outre cette couleur, elle se distingue des autres arséniates par son absence d'efflorescence.
Photo principale : Sainfeldite de Bauhaus, Hesse, Allemagne © Christian Rewitzer
La sainfeldite dans le Monde
Les macles et cristallisations spéciales
Pas de macle connue pour cette espèce minérale.
Les faux et traitements
Pas de faux répertorié pour cette espèce minérale.
Dureté : 4
Densité : 3,04
Cassure : Irrégulière
Trace : Blanche
TP : Translucide à transparent
IR : 1,600 à 1,616
Biréfringence : 0,016
Caractère optique : Biaxe -
Pléochroïsme : Aucun
Fluorescence : Aucune
Solubilité : -
Magnétisme : Aucun
Radioactivité : Aucune