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UMOHOÏTE

Umohoïte de Rabejac, Lodève, Hérault, France © Joy Desor

    Classe : Sulfates, chromates, molybdates
    Sous-classe : Molybdates d'uranyle
    Système cristallin : Monoclinique
    Chimie : (UO2)MoO4 4H2O
    Abondance : Très rare

Représentant d'une catégorie rarissime de minéraux, les molybdates d'uranyle. Elle remplit de minces veinules ou dessine de petites plages disséminées dans la zone d'altération de gisements d'uranium. Remarquons que, à la différence du vanadium, le molybdène ne forme avec l'uranium que de très rares minéraux supergènes ; seules neuf espèces sont connues à ce jour, dont trois présentes en France. Son nom vient de sa composition chimique : uranium, molybdène et eau. L'umohoïte se présente en cristaux aplatis ou en agrégats microcristallins, d'allure lamellaire ou folié, de couleur rouge vif ou verte.


Photo principale : Umohoïte de Rabejac, Lodève, Hérault, France © Joy Desor

L'umohoïte dans le Monde

Umohoïte de Kyzylsai Mo-U deposit, Kazakhstan © Pavel Kartashov
Découverte dans le gisement d'uranium de Marysvale (Utah) en 1958, l'umohoïte a depuis été reconnue dans une dizaine de gisements d'uranium dans le monde dont la célèbre mine Shinkolobwe (Katanga), où elle encroûte la molybdénite.

Photo de droite : Umohoïte de Kyzylsai Mo-U deposit, Kazakhstan © Pavel Kartashov


L'umohoïte en France

En France, l'umohoïte édifie de petits sphérules d'une magnifiques teinte rouge à Rabejac et au Mas d'Alary dans le bassin uranifère de Lodève (Hérault).

Les macles et cristallisations spéciales

Pas de macle connue pour cette espèce minérale.

Les faux et traitements

Pas de faux répertorié pour cette espèce minérale.



Dureté : 2
Densité : 4,53 à 4,66
Cassure : Indéterminé
Trace : Indéterminée


TP : Translucide
IR : 1,660 à 1,915
Biréfringence : 0,255
Caractère optique : Biaxe -
Pléochroïsme : Visible
Fluorescence : Aucune


Solubilité : -


Magnétisme : Aucun
Radioactivité : Forte