DIOPTASE
Classe : Silicates
Sous-classe : Cyclosilicates
Système cristallin : Rhomboédrique
Chimie : CuSiO3 . H2O
Abondance : Rare
Autrefois confondue avec l'émeraude à cause de sa couleur bleue-verte intense, elle a été définie et découverte par René Just Haüy. Dioptase vient du grec ancien dia (à travers) et optadzo (vision) car ses clivages peuvent être vus par simple transparence au sein des cristaux. Il s'agit d'une espèce minérale très recherchée par les collectionneurs du Monde entier. On la rencontre dans les zones d'oxydation des gisements de cuivre des climats chauds. Les cristaux ont souvent la forme de rhomboèdres allongés striés verticalement et plus rarement de scalénoèdres. En raison de sa faible dureté et d'un plan de clivage facile, elle n'est que très peu présente dans le secteur de la joaillerie, même si des spécimens facettés existent, ils sont souvent destinés à la collection.
La dioptase dans le Monde
La dioptase en France
En France la dioptase est anecdotique, on la rencontre en microcristaux dans des veines d'uraninite des schistes argileux rouges du Permien, le dépôt est situé à environ 7 km au Sud/Sud-Est de Lodève dans l'Hérault.
Les macles
Il existe un plan de macle pour la dioptase, cependant les échantillons sont extrêmement rares.
Les faux et traitements
Parmis les faux recensées pour ce minéral, on note quelques assemblages, voir à ce propos notre article à ce sujet : "assemblages".
Dureté : 5
Densité : 3,28 à 3,35
Cassure : Conchoïdale à irrégulière
Trace : Verte
TP : Transparent à translucide
IR : 1,644 à 1,709
Biréfringence : 0,051 à 0,053
Caractère optique : Uniaxe +
Pléochroïsme : Faible
Fluorescence : Aucune
Solubilité : Acide chlorhydrique
Magnétisme : Aucun
Radioactivité : Aucune